Carnet de route
Bivouac de noël: le Verdon, c'est tout bon!
Le 29/12/2024 par Guillaume
Pourquoi rester chez soi à s'ennuyer, blottit contre un bête radiateur, alors qu'on peut s'emplir les poumons d'un air frais et vivifiant? Pourquoi regarder "The Mist" à la télé, quand on peut se plonger soi-même dans l'ambince feutrée d'un brouillard hitchcockien?
Quel intérêt de regarder Top Chef, quand les plus grandes inovations culinaires peuvent se trouver au détour d'un sentier de randonnée?
En ce samedi 14 décembre, 7 valeureux cafistes se sont donnés rendez-vous à Moustier Sainte Marie pour aller bivouaquer à La Palud sur Verdon. La météo prévoyait un temps couvert, mais sec. La pluie avait effectivement fini de tomber lorsque nous sommes arrivés au parking. La météo n'avai cependant pas annoncé la hauteur de la couverture, si bien qu'assez rapidement, l'équipe s'est retrouvée dans le nuage. Ce n'est pas une expérience que l'on fait tous les jours!
La montée est un peu longue, et si les conditions ne permettent pas de voir tous les membres du groupe, le doux son de leurs voix permettait à coup sûr de les localiser :-)
A midi, chacun sort son pique-nique. Et là, c'est le drame. La buche glacée, prévue pour le repas du soir, est entièrement fondue. Il faut dire que si l'atmosphère ambiante dépasse à peine les 0°C, les deux heures de transport dans une voiture bien remplie et bien chauffée on eut raison de la consistance du dessert... Qu'à celà ne tienne, chacun a amené sa tasse pour une "bûche de noël deconstruite façon Cafiste". Philippe Etchebest aurait adoré. Si much innovation!
Sur la fin de la journée, le brouillard se lève enfin et laisse entrevoir les monts enneigés au lointain. Nous évoluons au milieu des cèdres, avant de descendre sur La Palud. L'occasion de refaire le plein d'eau, avant d'aller se trouver un coin bivouac.
Un peu après La Palud, nous trouvons un coin tranquille au fond d'un près, pour établir le campement. Le soleil se couche, et la température fraichit vite. Disposant de professionnels de l'allumage et de l'extenction de feu dans le groupe, un petit feu de camp dans les règles de l'art est rapidement allumé. Les réchauds le sont tout autant, car ce soir, c'est fondue! Les sacs se vident de leur contenu: caillette, fromage à fondue, truite fumée, toasts divers, feuilletés à la brandade... Le sac était lourd, mais ça valait le coup! Nous avons même eu droit à un concert de galoubet. Et en dessert, à defaut de buche, ce fût M&M's, et fruits: raisins, prune et citron ^^ . Après avoir éteint le feu, c'est l'heure de la digestion.
Le lendemain matin, les réchauds à gaz ont un peu de mal. Il faut dire qu'il fait -8°c. Nous plions le camp, demontons le feu (remise des pierres à leur emplacement, dispersion des cendres...) et décidons de remettre à un peu plus atrd le petit déjeuner. A un endroit au soleil, de préférence. Car ce matin, il fait grand beau!
Après le petit déjeuner, nous attaquons la grande montée qui nous permet de remonter sur le plateau. Certains passages sont assez étroits et équipés de barreaux. Ces grandes falaises sont impressionantes, et les gorges encore plus!
Après le pique-nique, nous rejoignons enfin la crête. Clairement pas la même sensation que la veille! Que c'est beau! Et grand! Les falaises servent de villégiature à de nombreux vautours, qui ne manquent pas de nous passer juste au dessus (ou en dessous) en cette après-midi. Nous passons d'ailleurs un peu trop de temps à les observer, si bien que nous sommes en cours de descente lorsque le soleil se couche sur le lac.
Nous terminons donc à la frontale, après deux jours bien remplis (de même que l'estomac). Un super week-end!
